J’aime la Suède.
J’ai aimé, que dis-je, j’ai adoré le deuxième album au nom inretenable, le bien nommé » Sing Along Songs for Damned & Delirious ». Quand on tombe amoureux comme ça, au premier instant, difficile de savoir si ça va durer, et si l’exploit va être réédité.
Attention ceci n’est pas un album de metal. Ben qu’est ce que ça fout là alors ? te demandes-tu petit malinois.
He bien parceque Yossi Sassi est le talentueux guitariste de « Orphaned Land », et il a voulu pour sa première escapade solo offrir quelque chose de différent. Et je ne peux que saluer l’entreprise.
On le sait maintenant, « Final Countdown » est loin. 1987 est bien passé pour les suèdois, et ils s’échinent à nous le prouver (avec talent) de surcroit depuis trois albums. Trois albums de qualité, beaucoup plus rock que leurs offrandes des 80’s, avec grosses grattes et bonnes mélodies en tête.
Le retour des hommes qui aiment les aigles qui aiment le Metal… et qui n’aiment pas le changement. Si les excellents « Seven Seals » et « New Religion » s’étaient avérés étonnamment aventureux, le précédent « 16.6 » était rentré dans le rang. Celui-ci continue dans la même voix, avec toutefois plus de bonheur.
Le retour du groupe qui joue plus vite que son ombre. Jouer vite c’est bien, jouer de bonnes chansons c’est mieux. Même si la musique des anglais est pétrie de qualité (qui a entendu une telle paire de gratteux depuis Angra ?) il manque tout de même quelque chose à Dragonforce pour être réellement intéressant. N’est pas Blind Guardian qui veut.
En Allemagne, existe la fête de la bière ET la fête du riff. Pour la deuxième c’est les infatigables Rage qui s’y collent. Si depuis une bonne dizaine d’années, la formule n’évolue plus guère, et qu’il est toujours question de Metal plus ou moins speedé à refrains fédérateurs, la qualité varie d’un disque à l’autre…
« Death Magnetic » a encore divisé les fans. Normal avec un groupe au catalogue aussi culte que celui là. Comme pour rassurer tout le monde après un « Lulu » désastreux, les horsemen nous sortent des chutes de studio 100% Metal.
Jolies jeunes filles… Quel nom bizarre pour un groupe de Metal quand même ! Surtout que contrairement à ce qu’on pourrait penser, le groupe n’est pas si soft que ça. En fait, il réussit le tour de force de marier des mélodies parfois sucrées et un peu FM, à du gros Metal aux riffs tranchants.
Les années 80 c’était chouette. Mais c’est fini. C’est le concept avec le passé. Alors certes, on a le droit d’être nostalgique, et de se réécouter ses vieux skeuds en boucle. Il y a le charme de l’époque, le contexte de la sortie tout ça.
En revanche quand on veut faire du Metal 80’s en 2012, c’est salement casse-gueule…
Un fantasme devenu réalité pour beaucoup ! Messieurs Hansen et Kiske réunis de nouveau dans un vrai groupe.
Un quart de siècle est passé depuis les « Keepers », il était donc illusoire d’espérer quelque chose dans cette veine. Il sera ici question d’un Metal soft léché, souvent assez rock. On ressent la patte chanson type « single » de Hansen sur beaucoup de chansons (Never too late, Never change me…)