Le retour du groupe qui joue plus vite que son ombre. Jouer vite c’est bien, jouer de bonnes chansons c’est mieux. Même si la musique des anglais est pétrie de qualité (qui a entendu une telle paire de gratteux depuis Angra ?) il manque tout de même quelque chose à Dragonforce pour être réellement intéressant. N’est pas Blind Guardian qui veut.

Après un changement de chanteur et quatre ans d’absence, la donne a t’elle changé ? Et bien en partie. Bien sûr, il reste les synthés qui auraient parfois mieux fait de rester en 87, et des passages vraiment trop joyeux, mais on a l’impression que le groupe a muri.
Les mélodies tombent moins souvent qu’auparavant dans le gentillet, et le nouveau chanteur, bien que pas extraordinaire car trop lisse, est un peu moins irritant que son prédécesseur qui s’obstinait à vouloir chanter au dessus de sa tessiture naturelle.
Dommage tout de même que le groupe ne compte pas en ses rangs un chanteur puissant, ce qui renforcerait ô combien la musique.

Pas d’évolution majeure donc, on reconnaîtra immédiatement la patte du groupe et tous ses gimmicks de bruits guitare/synthé sur Heart of the storm ou Holding on parsemées des refrains bien catchy.

Dragonforce restera à jamais un groupe de seconde division, par manque évident de classe.