Après le relativement décrié « Dark Passion Play » qui m’avait personnellement beaucoup plu, Nightwish devait taper plus fort que tout pour contenter tout le monde.
C’est objectivement chose faite, car l’album est en effet incroyablement ambitieux :
Trop en ce qui me concerne.
Nightwish s’est perdu dans trop d’arrangements, d’ambiance, et a perdu le subtil équilibre qui faisait sa force sur le grandiose « Once » par exemple.
Certes, l’album commence très fort (comme toujours) avec la superbe intro et Storytime qui même si elle peut déranger par son côté très pop, est totalement irrésistible.
Dès Ghost river, la pression retombe d’un cran, et on se retrouve avec une composition plus passe partout, certes sublimée par de bons arrangements, mais qui serait tout de même légère sans tout le décorum.
C’est un peu l’impression laissée par la plupart des chansons, agréables, mais qui manquent vraiment de force sur le fond et qui sont rattrapées par la forme, l’orchestre et la production étant tous deux fabuleux.
Scaretale ou Last ride of the day tirent leur épingle du jeu, tandis que Slow love slow et la dernière partie de Song of myself se plantent. Peut-être ont-elles un intérêt avec leur mise en image du fameux film, mais en l’état sur l’album, la sauce ne prend pas.
Même les nombreuses ambiances celtiques fonctionnent globalement moins bien que sur les sublimes Creek Mary’s blood ou The islander pour ne citer qu’elles.
A trop vouloir en faire…
Année de sortie : 2012
Tracklist :
- Taikatalvi
- Storytime
- Ghost river
- Slow, love, slow
- I want my tears back
- Scaretale
- Arabesque
- Turn loose the mermaids
- Rest calm
- The crow, the owl and the dove
- Last ride of the day
- Song of myself
- Imaginaerum
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